5 erreurs fréquentes sur les bulletins de paie et comment les éviter

Bulletins de paie : identifiez les erreurs fréquentes et découvrez comment Humena vous aide à les éviter simplement et efficacement.

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Le bulletin de paie résume les éléments de rémunération, les cotisations sociales et les obligations légales. Pourtant, malgré les outils informatiques de plus en plus sophistiqués, les erreurs sur les bulletins de paie restent fréquentes. Ces anomalies peuvent entraîner des conflits sociaux, des redressements URSSAF ou des sanctions pénales pour l’entreprise. Pour le salarié, ces erreurs peuvent entrainer un manque de rémunération, des conséquences sur ses droits (indemnisation chômage, retraite) et il peut également rencontrer des difficultés à justifier sa rémunération auprès d’une banque ou d’un bailleur.

Voici les cinq erreurs les plus courantes, ainsi que nos conseils pour les éviter.

1. Informations personnelles inexactes 

Les informations personnelles du salarié doivent impérativement être mises à jour sur le bulletin de paie et en DSN à chaque changement de situation (adresse, état civil, poste, statut, etc.). Des erreurs ou des données obsolètes peuvent entrainer des complications administratives, tant pour l’employeur que pour le salarié. En effet, ces données sont le point de départ dans les calculs et les déclarations liés au salarié et à son emploi : assurance chômage, assurance maladie, retraite, prélèvement à la source, etc.

Notre solution pour éviter ce type d’erreur :

  • Mettre à jour les dossiers du personnel et veiller à transmettre l’information au cabinet paie ou service concerné,
  • S’assurer que les données sont bien saisies et validées dès l’embauche et lors de la remise du bulletin de paie.

2. Erreurs de rémunération brute ou nette

Les erreurs de calcul de salaire figurent parmi les plus fréquentes. Le bulletin de salaire intègre des éléments variables qui sont amenés à changer chaque mois : primes, indemnités, heures supplémentaires, ancienneté, absences, arrêts de travail, etc. Une mauvaise prise en compte de ces données peut fausser le montant du salaire net à verser.

Ces erreurs peuvent avoir un double impact : un trop-perçu, qui nécessitera un remboursement ou une régularisation ultérieure, ou un moins-perçu, qui peut générer incompréhensions, mécontentement voire démotivation chez le salarié.

Notre solution pour éviter ce type d’erreur :

  • Vérifier les éléments variables avant de transmettre les bulletins de paies aux salariés,
  • Vérifier la cohérence des éléments saisies et valider les montants saisis.

3. Anomalies liées au temps de travail

Les erreurs concernant le temps de travail incluent des inexactitudes dans le décompte des heures travaillées, des congés payés ou des absences. Une mauvaise gestion des heures supplémentaires ou des jours de congé peut entraîner des paiements incorrects et des mécontentements parmi les salariés.

L’inspection du travail accorde une attention particulière au traitement des heures supplémentaires. Lors des contrôles, elle vérifie le respect des modalités de paiement, la périodicité, le lieu de paiement des salaires ainsi que la conformité des bulletins de paie. Une attention spécifique est portée à l’application correcte des majorations de 25 % et 50 % sur les heures supplémentaires.

Du côté de l’Urssaf, lorsqu’une infraction de travail dissimulé est constatée, un redressement des cotisations et contributions dues peut avoir lieu. Ce redressement peut être soit forfaitaire, en l’absence d’éléments suffisants pour en déterminer le montant, soit calculé « au réel », lorsque des données fiables sont disponibles. Cette infraction génère également l’annulation des exonérations ou réductions de cotisations sociales dont a bénéficié l’entreprise.

Notre solution pour éviter ce type d’erreur :

  • Assurez une saisie rigoureuse des absences dans un outil fiable, idéalement synchronisé avec le logiciel de paie,
  • Effectuez des contrôles croisés avec les plannings,
  • Maitriser la législation sociale et une avoir bonne connaissance technique de la paie.

4. Irrégularité de calcul des cotisations sociales

La partie la plus importante et la plus technique des bulletins de paies concerne les cotisations sociales. Elles constituent le cœur du bulletin et sont essentielles au financement des droits sociaux : santé, retraite, assurance chômage, prévoyance, etc. Ces cotisations sont réparties entre l’employeur et le salarié, et leur calcul repose sur de nombreux paramètres.

Les anomalies dans le traitement des cotisations sociales peuvent représenter un risque majeur pour l’entreprise. Un taux mal appliqué sur la CSG par exemple ou base de cotisation erronée ou encore un mauvais calcul de plafond mensuel peuvent entrainer des redressements pour l’entreprise en cas de contrôle et porter préjudice aux salariés sur leurs différents droits.

Notre solution pour éviter ce type d’erreur :

  • Maintenir à jour les taux de cotisation et leur répartition dans le logiciel de paie, en fonction des évolutions légales, conventionnelles et contractuelles,
  • Vérifier les affiliations des salariés aux bons régimes et organismes, et transmettre toute information au cabinet de paie ou au service RH concerné,
  • Réaliser un audit de conformité de la paie régulièrement, pour détecter et corriger rapidement d’éventuelles anomalies.

5. Non-respect de la convention collective 

La convention collective complète le Code du travail, en apportant des règles spécifiques à un secteur d’activité ou une branche professionnelle. Elle garantit aux salariés des droits supplémentaires, souvent plus favorables que le droit du travail : primes conventionnelles, jours de congés supplémentaires, majorations spécifiques des heures supplémentaires, indemnités diverses, etc. Les oublis ou le mauvais traitement des éléments liés à la convention collective peuvent entraîner des conséquences financières et juridiques importantes pour la société. Ne pas appliquer correctement ces règles peut priver un salarié de ses droits ou, pire, créer un litige juridique en cas de contestation.

Notre solution pour éviter ce type d’erreur :

  • Identifier précisément la convention collective applicable à l’entreprise, voir à chaque salarié en cas de multi-conventions dans l’entreprise,
  • Connaitre la convention collective mise en place dans l’entreprise,
  • Former régulièrement les équipes RH et paie aux évolutions des textes conventionnels et des accords de branche.

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Le domaine de la paie est soumis à des règles sociales et fiscales rigoureuses et à des évolutions juridiques et réglementaires régulières, ce qui représente un enjeu à la fois technique, humain et financier pour les entreprises. Notre équipe, composée de gestionnaires de paie et RH, est formée en continu aux évolutions légales et aux spécificités des conventions collectives. Nous prenons le temps de comprendre le fonctionnement de chaque entreprise que nous accompagnons, afin de proposer un service de paie adapté, rigoureux et fiable.

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